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Missing

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 1.25/5

vos avis

17 critiques: 1.54/5

visiteurnote
yoda-vidacellov 3.25
Mounir 2.75
leepifer 2.75
Jérémy 2.5
ce3k 2.5
Hotsu 2
Bama Dillert 2
Phildu62 1.75
Sifu Tetsuo 1.25
jeff_strike 1
Fred30 1
SanjurOn 1
Manolo 1
Pikul 0.5
Oh Dae-soo 0.5
Scalp 0.25
Bastian Meiresonne 0.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Je ne comprends pas ceux qui ne comprenent pas.

J'ai lu ici et là que " Missing " était incompréhensible, inintelligible, abscons. Eh bah en fait non. Du coup j'écris ces quelques lignes en réaction à la critique de Carth sur ce site : Missing est un film très facile à comprendre, assez inspiré par moment, et surtout très beau. Le fin mot de l'histoire ? Il faut être FOU pour penser que les fantomes agissent en notre monde et peuvent retrouver la joie de vivre aupres des leurs. L'au delà agit sans doute, de façon plus discrète, détournée, désinterressée... La seule vraie maladresse de Tsui Hark sur ce postulat, c'est que son exces de talent ne nous permet pas de remettre en question les éléments de la premiere partie: du coup, quand intervient le twist et la derniere demie-heure, on se dit : " Ah merde quelle arnaque ! " Mais il ne faut pas perdre de vue que Tsui Hark fait ses films souvent en réaction à ce qui l'entoure. Donc on a : La premiere heure, plutot premier degres qui lorgne effectivement du coté des frêres Pang, des Tomie, et consorts, fonctionne plutot bien, et je dois avouer avoir tremblé lors de la scene ou une horde de fantômes arrivent en même temps... Ensuite, il fait effectivement un détour par la case mélo qui marche ( la scene des retrouvailles en feu, croyez-le ou non, est authentiquement très belle. ) pour ensuite tout saloper : " La reincarnation en poisson, quelle idée ridicule, eh mais dites-voir, il avait pas pété l'aquarium ce poisson ? " Du coup on se dit : ça va pas s'arreter là, et effectivement, il s'en suit une dixaine de minurtes d'explications trop didactives, et c'est là pour moi l'erreur : il aurait mieux valu distiller ces informations tout au long du metrage, pour que le spectateur se disent : " aah y'a un truc... mais lequel ? ", du moins pour s'accorder la participation du spectateur au processus narratif. Là on est plus ou moins obligés d'accepter completement un autre film. Mais au final, dans toutes ses élucubrations et son manque apparent de clareté, la thématique film tient la route. Et comme la photo est sompteuse, ne boudez pas votre plaisir, voyez ce petit film sans faire de chichi et vous passerez deux bonnes heures.

30 septembre 2008
par yoda-vidacellov


Ben c'est du Tsui Hark finalement!

Tout de même, les critiques ont plus que la dent dure envers ce film qui appelle pourtant à une vision multi-angle pas ininterressante.
Il ne s'agit pas de s'exciter le bulbe parceque ce serait un produit super complexe du père Tsui mais plutot se laisser entrainer dans les thèmes Harkiens en toute simplicité.

Sur l'intrigue on peut effectivement vite lacher l'affaire vu les differentes possibilités explorées pour finalement arriver à une formule bien pratique.On peut se dire, "mazette, tout ça pour ça!!!". Et bien oui parceque pendant tout ce temps, bien des axes de "réflexion" ont défilés qui peuvent éventuellement illustrer les angoisses, les idées ou les questions que le réalisateur se pose.La solitude, la perte d'un être cher, "refaire surface" après la disparition de cet être cher, l'amour, les femmes, les fantasmes ou ce que l'on veut croire....
Mais c'est bien connu, Hark est un grand insensible...
C'est vrai que c'est un foutoir et qu'on peut y perdre le fil mais ces effets de projection des personnages(sont-ils ce que l'on croit qu'ils sont?) offre au moins une issue au film.
Et c'est surement là que ça pêche.C'est comme si il n'avait pas voulu donner de fin définitive mais quasiment nous laisser choisir une des fins proposées afin que tout le monde soit content.Bon, à priori, il n'y a pas grand monde de satisfait vu l'éxécution sommaire du film un peu partout.
Soit. J'assume de ne pas détester Missing
Angelica Lee  ne manque pas d'arguments et fait tout ce qu'elle peut pour être plausible, je trouve qu'elle s'en sort tres bien.
Le film est également musical à souhait et donne lieu à des séquences sensées faire avancer l'histoire mais là aussi, l'impact est tres faible bien que très beau.Vous me direz que c'est le minimum syndical! Oui mais c'est toujours agréable.

Encore une fois je ne veux en aucun cas intellectualiser quoi que ce soit sous pretexte que c'est Tsui Hark.Je ne regarde pas des films pour me faire mal à la tête et je ne prétends pas "comprendre" le message de Missing.D'ailleurs qui pourrait capter quelque message que ce soit puisque qu'il n'y en a aucun.
Je dis juste ça parceque j'ai passé un bon moment en le regardant.

15 octobre 2008
par leepifer


Abyssal

Une fois de plus Tsui Hark aura réussi à surprendre son monde mais dans le mauvais sens du terme.
Rarement le bonhomme nous aura fait subir un tel supplice tant  Missing est une punition pour le spectateur. Et encore, ça aurait pû être drôle mais non.
Quelques beaux plans, une Angelica Lee (à croquer) qui semble y croire mais le scénario est beaucoup trop abracadabrant pour qu'on s'y interesse. Résultat le film est long, très long.
Dommage. Vraiment dommage.

23 février 2011
par Sifu Tetsuo


CERTAINEMENT LE PLUS MAUVAIS TSUI HARK A CE JOUR, C'EST RIEN DE LE DIRE !

Certes j'ai énormément de respect pour cet immense réalisateur ! Cela dit - quand bien même l'amour rendrait aveugle^^ - cela ne m'empêche de rester lucide sur la qualité de ses œuvres. Et, en l'état, Missing est une catastrophe ni plus ni moins. Très brièvement, Missing oscille entre ces trois caractéristiques : le convenu, le pathétique et son lot de bons sentiments exacerbés "limite vomitif". Et au final ce n'est certainement pas l'esthétique - certaines images touchent au sublime - qui sauvera le film hélas. Tsui Hark a très certainement voulu signer une très belle histoire d'amour. Je n'ai aucun doute sur sa sincérité, sauf que... Sauf qu'il se plante en beauté pour le coup.

Tsui Hark, par pitié, reprend toi !


PS : franchement, avant de découvrir le film, j'avais jeté un rapide coup d'œil sur toutes vos critiques (pour le moins négatives). Mais je ne voulais pas vous croire. Je ne pouvais me résoudre à croire que monsieur Tsui Hark puisse un jour proposer au spectateur un film aussi raté. Donc il fallait que je vérifies par moi-même. Néanmoins je ne le regrette pas. Au moins, maintenant, je sais.

29 mai 2010
par Oh Dae-soo


Et encore un film de fantomes pourri

Et bein jamais j'aurais pensé dire du mal d'un film du meilleur realisteur au monde et pourtant.
J'aurais voulu aimé ce film, mais là c'est vraiment pas possible, premier film de Tsui Hark que je trouve mauvais ( oui j'ai vu Black Mask 2 et The Master ). Au moins quand Tsui Hark fait un truc mauvais y fait pas semblant, y donne tout ce qu'il a, y a juste le generique du debut qui réussit, pour le reste c'est un grand chelem dans la mediocrité.
Scenario : entre les trucs incomprehensible ( y en a plein ) d'ailleurs au final j'ai pas compris grand chose du film :mrgreen: et une histoire aussi chiante que le dernier Burton c'est vraiment pas la joie. Putain on se croirait chez les freres Pang tellement c'est pourri l'histoire, deja que je suis pas fan des trucs de fantomes, là j'ai été servit.
Acteur : Y a des scenes c'est juste honteux de voir ça, même Tony Leung est mauvais c'est dire.
Realisation : c'est pas possible c'est pas Tsui Hark qui a fait le film mis a part 2 ou 3 travellings avants et arrières qui nous reveille, y a rien a sauver, la palme au camion dans l'appart et la scene de fight entre les 2 femmes. A mon avis c'est un stagiaire qui a filmé, c'est pas possible autrement.
Le pire c'est que ça dure 2h.
Bon j'espere que Tsui Hark va vite se ressaisir et nous sortir soit un ptit WXP soit un ptit polar qui defouraille histoire d'oublier ce truc immonde.

12 octobre 2008
par Scalp


Un naufrage

Mais qu'est-ce qui lui est arrivé ?
Annoncé à grands renforts de teasers publicitaires au Marché de Cannes 2007, Tsui Hark tentait de faire les yeux doux aux possibles investisseurs en projetant quelques images de plongée sous-marine parallèlement à la diffusion de son "Triangle". Le film à six mains permettait d'ailleurs d'effacer momentanément l'échec (un peu injustifié) de son ambitieux "Seven Swords".
 Le teaser montrait deux plongeurs, explorant un relief rocheux rappelant vaguement les terrasses d'une ville ancestrale enfouie. La tension monte, la respiration des plongeurs s'accélérait, puis on voyait des longs cheveux BLANCS faire leur apparition derrière un rocher avant que le teaser s'interrompait brutalement. Suspense. Rage. On voulait en voir plus, pas sûr tout de même de vouloir investir son propre argent dans une production de Tsui, toujours à risque. "Missing" en est une nouvelle preuve de quoi le réalisateur est capable…dans le PIRE.
Il avait vanté son projet d'être dans la lignée de "Abyss" de Cameron (échec coûteux à l'époque; œuvre réévaluée depuis); "Missing" n'arrive même pas au petit orteil du film américain.
Qu'est-ce qui se passe donc à l'écran…ben, on ne sait pas trop. Ca démarre sur des images assez bien emballées, mais déjà vides de tout sens. Angelica Lee fait la connaissance de Tony Leung (Ka Fai) au cours d'une expo branchée et branchouille sur fond du front de mer de Hong Kong. Apparemment, Tsui s'est fait plaisir et témoigne d'un certain monde mondain dans lequel il semble désormais évoluer. Ca parlotte, ça prend des poses – on s'ennuie ferme, mais on attend.
Le nouveau couple décide d'entreprendre une plongée dans des supposées ruines de 10.000 ans d'âge. Les images sous-marines en elle-même ne sont déjà pas bien passionnantes (peu de faune et de flore ou alors semblant reprises de documentaires pour faire joli), ça dure longtemps, puis il se passe un tout petit truc et HOP on passe à une scène de funérailles. Ce n'est que plus tard, que l'on comprend que Tony Leung est MORT, le con ! Ben ouais, il n'est venu que cachetonner (bien lui en a pris; j'avais déjà oublié, qu'il jouait dans le naufrage). Scènes d'un vide intersidéral, où Isabella (Leung) reproche des choses à Angelica, sans que l'on comprenne très bien pourquoi, tandis que dans le fond de l'image, il y a une bébête assez ridicule, qui fait son apparition et provoque la crise d'épilepsie de l'un des moines veillant sur le défunt.
C'est d'ailleurs à partir de ce moment, que le film bascule dans une sorte de brouillon préparatoire au futur "The Eye 3", signé…TSUI Hark. Soit Angelica, qui se met à voir des fantômes, ce qui donne lieu à des scènes assez cocasses, du genre d'un poisson en vilain CGI, qui s'énerve contre la vitre de l'aquarium ou (excellent !) l'apparition d'êtres ressemblant très fortement aux Dieux de la Mort de "Death Note". Si, ces gens là sont assez poilants. Entre deux, Chang Cheng vient cachetonner à son tour; mais le pauvre semble sous l'emprise de fortes drogues…sans doute pour tenir son rythme effréné de tournage d'un peu partout dans le monde. Il ne sait donc plus vraiment comment interpréter son personnage et cabotine au-delà de la mort (ça tombe bien, car il en est entouré…des morts !).
On ne sait plus trop ce qui se passe, alors on se raccroche à des bouts de scènes totalement décousues, comme cette attaque surprise d'Isabella sur Angelica, qui lui fait un retourné / grand écart pour passer par-dessus la balustrade de son balcon…c'est tout simplement indescriptible, mais ça vaut le meilleur des pires scènes d'action des sous-produits HK des années 1980/1990.
Donc beaucoup de choses à se passer…sauf que là, on en est seulement à 45 minutes de films et qu'il reste encore 1h15 de métrage…Tsui Hark remplit la mission haut la main en rallongeant ses scènes, en sautillant d'un genre à l'autre sans jamais se prendre le temps de développer quoi que ce soit, en intégrant des scènes d'amour mielleuses à des scènes supposées faire peur à un thriller d'action (sans d'action) à du psychologique…pour finir sur une scène digne d'un clip réalisé pour des compils karaoké…cambodgiens (le must dans le sirupeux).
On pourrait parler d'un OFNI (objet filmique non identifié); mais il est beaucoup plus juste de mettre les futurs spectateurs en garde devant l'absolue nullité de ce navet.
Incroyable, comment des "grands" réalisateurs enchaînent les navets en cette année 2008: après le catastrophique "Linger" de Johnnie To (tout de même un chef-d'œuvre à côté de ce "Missing), après le "L change the world" de Nakata, voici donc "Missing", sans aucun doute le film le plus catastrophique de Tsui Hark depuis le début de sa carrière.
AARRGGHH !


13 juin 2008
par Bastian Meiresonne


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